Au fil d’une balade rafraîchissante où nous vous invitons à découvrir comment les eaux vives de la Reppe ont été domestiquées par l’homme à partir du moyen âge, grâce à la construction de canaux et de système d’irrigation ingénieux.

Rendez-vous devant l’office de tourisme d’Ollioules

Martin, notre guide, nous accueille avec le sourire devant l’office. Nous nous rassemblons pour quelques explications sur le déroulement de la visite. Une visite en 2 temps, avec une première partie au « nord de la ville » vers le lavoir et les sources puis une seconde partie en aval du centre-ville ou l’on retrouve le canal qui servait à irriguer les plantations de fleurs et le moulin de Palisson.

En direction des lavoirs

Martin nous emmène à travers les ruelles d’Ollioules. On sent une légère brise nous rafraîchir. Nous nous dirigeons vers le Couvent des Observantins.

Ce lieu est magnifique, typiquement provençal. Une jolie bâtisse du XVè siècle avec des oliviers et une belle fontaine. Sa cour fleurie est agrémentée de jolis bancs en fer forgé. Nous avons une très belle vue sur la Reppe, un parfait endroit pour faire de jolies photos avec saule pleureur.

« La Reppe est un fleuve qui prend naissance dans la plaine du Beausset et dont l’embouchure est située entre les communes de Six Fours et Sanary».

A l’ombre des arbres nous cheminons vers le pont de La Bonnefont afin d’accéder au lavoir des Ratos.

Martin est intarissable sur l’histoire de la ville, de ses lavoirs. Il a vraiment la capacité de capter son auditoire en mélangeant histoires et anecdotes. Nous apprenons d’ailleurs que les « lavandières » ou « bugadières » (bugade en provençal désigne lessive) étaient bien méritantes, laver, taper, brosser, sécher, repasser et plier le linge dans des toiles de jute.

Que nous sommes bien chanceux au XXIè siècle de pouvoir laver notre linge à la machine à laver !

Savez-vous quelle substance elles utilisaient pour blanchir le linge ?

De la cendre !

Nous reprenons chemin vers le pont de La Bonnefont, où nous faisons une petite halte. On entend l’eau couler pendant que notre guide nous explique la provenance de l’eau alimentant la Reppe et les canaux.  Cette petit pause nous permet de faire quelques photos du fleuve ou les canards cohabitent avec les poissons aux milieux des cyperus et autres cannes de Provence. C’est joli et relaxant.

Partons vers le moulin de Palisson

Nous poursuivons notre visite en direction du moulin de palisson, toujours en longeant le canal, passant derrière l’office de tourisme et empruntant le chemin du Pont du Berger. Nous prenons le temps d’observer les jolies maisons toutes fleuries. Nous apprenons les raisons qui ont fait que, la ville d’Ollioules, est devenue capitale de la fleur de 1850 à 1980. Nous nous imaginons alors tous les champs de fleurs de l’époque. Nous passons d’ailleurs devant une serre avec de nombreuses crêtes de coq (cristata).

Au fil de notre balade nous arrivons au fameux moulin de Palisson. Véritable moulin à farine du XVè siècle qui fonctionnait grâce à l’eau du canal.

C’est une jolie bâtisse aux volets bleus où se cache à l’intérieur une très belle exposition : meules, roues à cuillères… Nous sommes impressionnés par l’énorme travail de réhabilitation du moulin. Tout y est bien orchestré et rangé !

Charly, le gardien des lieux, nous accueille et nous raconte le fonctionnement du moulin à l’époque et des différents outils.

C’est la fin de notre belle visite au fil de l’eau.

C’est une balade bien agréable, les paysages sont beaux et n’aurions jamais pensé que « l’eau » était si présente et avait eu autant d’impact dans cette petite ville au charme provençal.

Une visite très intéressante car je suis née à Ollioules mais je ne connaissais pas l’histoire de ce canal.
Je suis enchantée par le moulin de Palisson dont je suis tombée amoureuse il y a quelques années pensant que c’était une maison !
C’était une visite enrichissante et Martin un guide formidable.
Francine.

 

Balade le long du canal des arrosants

Vivez cette expérience... Go !