Après 5 ans d’un chantier pharaonique pour offrir le plus beau des écrins à sa collection, la Fondation Carmignac vous ouvre les portes de sa villa. Bien plus qu’un musée sur l’art contemporain, une véritable expérience sensorielle et artistique à ne pas manquer quand vous viendrez à Porquerolles.

Au commencement…

Quand il est invité à un mariage il y a quelques années, Edouard Carmignac découvre « le génie du lieu ». Tout de suite, créer un espace d’exposition ouvert à tous pour sa collection d’art contemporain riche de près de 300 œuvres lui semble une évidence. Ce sera chose faite à partir de 2012 et le début des travaux. L’idée est de vous offrir une rencontre intime avec l’art. Sur l’ancien domaine de la Courtade (enfin plutôt « sous »), est né un musée de 2000 m2 d’exposition.

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On prend le ferry, on marche, on enlève ses chaussures, et on reprend contact avec le sol à la Fondation.

Sea of desire

Blottie au pied de la forêt, la Villa Carmignac présente une partie des artistes de la collection de Charles Carmignac constituée depuis 25 ans. Vous pourrez donc approcher de très près des artistes iconiques comme Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Gerhard Richter, Jeff Koons et autres Jean-Michel Basquiat. Vous serrez même surpris à croiser des tableaux de Sandro Botticelli. D’autres artistes plus jeunes, dont les voix émergent avec force, vous attendent à l’étage supérieur. What else ?

L’exposition est conçue « comme un voyage guidé par le fil du désir, qu’il faut suivre pour se perdre ». Elle doit son nom à l’oeuvre d’Ed Ruscha et son billboard géant qui la clôture (un immense panneau métallique niché dans l’ancien tennis, à la fin du parcours).

De Basquiat à Botticelli

Que vous soyez, ou non, férus d’art… c’est une immersion sensorielle à la rencontre d’artistes-témoins d’un monde compliqué. Sans vous dévoiler l’ensemble de la collection, vous serez forcement subjugués par les quelques 80 œuvres visibles à la Villa.

Fallen Angel / Jean-Michel Basquiat – 1981 / Acrylique sur toile

Lenin, 1986 / Mao, 1973 / Andy Warhol / Peinture acrylique polymère sur toile

L’exposition Sea of desire est conçu comme un voyage guidé par le fil du désir, qu’il faut suivre pour se perdre, dès le premier escalier qui vous emmène sous la surface. Artistes en « rébellion » se répondent d’un siècle et d’un support à l’autre, au long des huit chapitres qui structurent le parcours, de «Pop Icons Reloaded» à «Brave New World Revisited».

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Par petits groupes, les visites guidées vous détaillent les œuvres comme ici une Vénus de Sandro Botticelli, venue d'un musée Italien.

Au dessus de votre tête, l’ancienne piscine a été transformée en bassin qui filtre et fait danser les rayons du soleil. En bas, Andy Warhol, Gerhard Richter, Calder et Yves Klein, Ed Ruscha, Keith Haring, Maurizio Cattelan, John Baldessari et autres Miquel Barcelo vous feront tourner la tête.

Le non-jardin comme point d’orgue

Votre visite se poursuivra par un jardin conçu comme un non-jardin. Il respecte la biodiversité locale. Tous les artistes qui y ont installé leurs œuvres ont été invités sur l’île pour s’inspirer des lieux et créer leurs œuvres. Jean Denant, Alexandre Farto AKA Vhils, Jeppe Hein, Gonzalo Lebrija, Wang Keping, Olaf Breuning, Tom Friedman, NILS-UDO, Jaume Plensa, Ugo Rondinone, Ed Ruscha… jouent avec la nature et vos sens. Un vrai régal.

On s’amuse à se perdre dans le labyrinthe de Jeppe Hein (1974) qui appelle le visiteur tel un chant de sirènes. On se perd dans nos propres reflets.

Nils – UDO (1937) – La couvée – Marbre blanc de Carrare

Les trois alchimistes (Bronze et patine naturelle) par Jaume Plensa (1955)

Sandrine – habitante de Porquerolles

J’en ai des frissons. C’est beaucoup d’émotions. Dans chaque pièce, je me suis amusée là quand j’étais petite. On ne se rend abosulement pas compte que toute l’exposition est sous terre.

La Villa Carmignac et sa collection

Vivez cette expérience... Go !